Le forum régional africain de l’International Planned Parenthood Federation (IPPF) se poursuit à Nairobi, rassemblant des acteurs clés pour discuter des défis et des opportunités liées à la santé en Afrique notamment de la SDSR. Durant ce 4er jour, la session a été marquée par une présentation sur le financement de la santé, mettant en lumière la forte dépendance des organisations des pays du sud vis-à-vis des bailleurs du Nord. Plusieurs axes sont identifiés pour opérer un changement. Pour ce faire, il faut :

  • Un changement de pouvoir des bailleurs ;
  • Octroyer un financement aux ONG sans trop d’exigences et de conditions ;
  • Prendre en compte les préoccupations des bénéficiaires ;
  • Autonomiser les organisations du sud.

Cette présentation du directeur des programmes et secrétaire général fondateur du réseau des chercheurs en évaluation d’impact en Afrique Samuel Oji OTI, a permis d’ouvrir un panel de discussions faisant intervenir les responsables des AM du Sénégal, du Ghana et du Libéria.

La présentation du Directeur Exécutif du Sénégal de l’ONG AcDev, a captivé l’audience avec un exposé détaillé sur les mécanismes de financement développés et mis en œuvre par son organisation. Le D.E a partagé l’expérience de l’ONG, soulignant les stratégies adoptées pour assurer une diversification des sources de financement en combinant les contributions des donateurs internationaux, des partenariats publics-privés et des initiatives communautaires locales.  Ce mécanisme a permis d’assurer une autonomisation financière des centres de santé de l’ONG AcDev.

Le témoignage du Dr. Athie a été accueilli avec enthousiasme par les participants, suscitant des discussions enrichissantes et des échanges d’idées. Cette présentation a non seulement illustré les succès de l’ONG, mais a également offert des pistes pratiques et adaptables pour d’autres organisations cherchant à améliorer leurs mécanismes de financement de la santé.

Ce forum régional africain de l’IPPF à Nairobi continue de servir de plateforme essentielle pour le partage de connaissances et l’inspiration mutuelle. Les expériences partagées par les leaders contribuent à bâtir des systèmes de santé reproductive plus résilients là travers le continent africain.

Bintou DIALLO